Quels sont les risques de ne pas avoir de mutuelle ?

Ne pas avoir de mutuelle : quels sont les risques ?

Vous êtes étudiant, sans emploi, retraité ou encore travailleur non salarié (TNS) ? Vous n’avez jamais souscrit une mutuelle ou vous envisagez de résilier votre contrat de complémentaire santé actuel ?
Vous êtes étudiant, sans emploi, retraité ou encore travailleur non salarié (TNS) ? Vous n’avez jamais souscrit une mutuelle ou vous envisagez de résilier votre contrat de complémentaire santé actuel ?

C’est votre droit, mais êtes-vous bien conscient des risques que vous prenez, en n’étant pas protégé par une mutuelle ? Mutuelle Mieux-Etre vous les rappelle.

La mutuelle : un coût financier dont on serait tenté de se passer 

Hormis les salariés qui peuvent profiter directement d’une mutuelle collective obligatoire financée au moins à 50 % par leur employeur, chaque individu, s’il souhaite être protégé par une couverture santé, doit lui-même faire la démarche d’y souscrire. De plus, il doit en assumer seul l’intégralité du coût financier. 

Les mensualités des contrats de mutuelle qui, en fonction du profil de l’assuré, peuvent se révéler plus ou moins onéreuses, représentent donc un coût financier qui reste à la charge de chaque assuré. Or, pour éviter que ces cotisations ne pèsent trop lourd sur leur budget, nombre d’individus sont souvent tentés de ne pas adhérer à une mutuelle et ainsi, de ne compter que sur les remboursements de la Sécurité sociale pour réduire leurs dépenses de santé. Mais est-ce une bonne idée ?  

Choisir de ne pas avoir de mutuelle : des dépenses de santé qui peuvent vite s’accumuler 

Si l’adhésion à une mutuelle n’a rien d’obligatoire, il faut être conscient que ce choix vous expose à devoir payer de votre poche ce qu’on appelle, dans le domaine de la santé, le reste à charge. 
Ce reste à charge représente la partie du prix des soins et actes médicaux et paramédicaux qui n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. Le reste à charge concerne ainsi : 

  • Le ticket modérateur

La partie du prix des soins et prestations de santé non remboursés par l’Assurance maladie. Dans la majeure partie des cas, l’Assurance maladie prend en charge 70 % du tarif conventionné. 30 % des frais de santé restent donc à la charge de l’assuré ou de sa mutuelle, s’il en possède une.

  • La participation forfaitaire d’un euro

Elle concerne tous les actes et consultations réalisés par un professionnel de santé pour les personnes de plus de 18 ans.

  • La franchise médicale qui s’applique aux médicaments, aux actes paramédicaux et aux transports prescrits.
  • Le forfait hospitalier de 20 euros par journée passée à l’hôpital.
  • Les dépassements d’honoraires pratiqués par des professionnels de santé qui ne respectent pas les tarifs conventionnés.
  • Les équipements dentaires, optiques et auditifs qui n’entrent pas dans le cadre du 100 % santé.

En résumé, en ne souscrivant pas une mutuelle, il faut être prêt à payer de sa poche toutes ces dépenses de santé. Au contraire, l’adhésion à une mutuelle solidaire ou à n’importe quel autre organisme de complémentaire santé permet, en contrepartie d’une cotisation, de complémenter les remboursements déjà fournis par la Sécurité sociale. 
Selon les modalités prévues dans le contrat, la mutuelle peut réduire, voire combler totalement, le reste à charge de l’assuré. 
 

Parlons ensemble de vos besoins en santé et prévoyance