Huit patientes sur dix affirment avoir pris des antidouleurs suite à une IVG médicamenteuse.
Une enquête réalisée dans onze centres pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a montré que les douleurs occasionnées par une IVG médicamenteuse étaient fréquentes et pouvaient se révéler très fortes. Parmi les 453 patientes interrogées, huit sur dix affirmaient en effet avoir dû prendre des antidouleurs pendant cinq jours. Un quart d’entre elles rapportaient avoir ressenti des douleurs très intenses, en particulier au cours du troisième jour, celui où le deuxième médicament est administré.
L’IVG médicamenteuse étant considérée par le public et les personnels des hôpitaux comme facile d’accès, simple et rapide, les femmes qui y ont recours ne sont pas toujours suffisamment informées et préparées aux effets secondaires. Outre les douleurs, des saignements très abondants peuvent survenir au moment de l’expulsion de l’œuf. Les femmes pour qui c’était la première grossesse et celles ayant habituellement
des règles douloureuses sont plus sujettes aux douleurs causées par une IVG médicamenteuse. Il semblerait que l’intensité de celles-ci dépende également de la dose de médicament administrée.