Vaccination COVID-19
Prévention -

Vaccination dans le cadre de l’épidémie de COVID-19

Santé publique France fait un point à date de l’état des connaissances sur le vaccin contre le coronavirus.La COVID-19 est une maladie infectieuse sévère causée par un coronavirus, le SARS-CoV-2, qui atteint principalement les voies respiratoires [...]

Santé publique France fait un point à date de l’état des connaissances sur le vaccin contre le coronavirus.

La COVID-19 est une maladie infectieuse sévère causée par un coronavirus, le SARS-CoV-2, qui atteint principalement les voies respiratoires. La transmission se fait par contact direct ou par voie aérienne.  Cette maladie est apparue en Chine fin 2019 et le virus a été identifié début 2020.

En France la COVID-19 a entrainé depuis son apparition début 2020 plus de 230 000 hospitalisations et plus de 53 000 décès jusqu’à début décembre 2020. Les personnes les plus sévèrement touchées sont les personnes de plus de 65 ans et les personnes obèses ou fragilisées par certaines maladies chroniques.

Compte tenu de la gravité de la maladie et de sa dissémination rapide dans le monde entier, les laboratoires scientifiques publics et privés ont très rapidement cherché à mettre au point un vaccin.

 

Comment se déroule la recherche sur les vaccins ?

Comme pour tout médicament, avant de commencer les études chez l’homme, il est nécessaire de passer par une phase de test qui a lieu au laboratoire, puis chez différents animaux. Elle permet de déterminer les doses optimales qui permettent de protéger sans entraîner de toxicité, de vérifier que ce vaccin est sans danger aux doses utilisées et qu’il est efficace pour stimuler les défenses immunitaires.

Lorsque cette phase s’est déroulée avec succès, des « essais cliniques » sont réalisés chez l’homme, en quatre phases, pour déterminer la tolérance et l’efficacité du vaccin chez l’homme.

  • Phase 1  sur 10 à 100 personnes : première administration chez des adultes en bonne santé (même si le vaccin concerne l’enfant). On étudie la tolérance et la production des anticorps (pouvoir immunogène) en fonction des doses que l’on administre.
  • Phase 2  sur 50 à 500 personnes : on étudie la tolérance avec la formulation finale du vaccin et le nombre de doses retenues (schéma de vaccination) dans la population à laquelle cette vaccination sera recommandée.
  • Phase 3 : on étudie l’efficacité vaccinale et la tolérance à une grande échelle, chez plusieurs milliers de personnes en comparant le nombre de cas et d’effets secondaires survenant dans un groupe ayant été vacciné par le vaccin en cours d’étude et un groupe ne l’ayant pas été.
  • Phase 4 : ces études sont réalisées après la mise sur le marché du vaccin. Elles permettent de vérifier qu’à grande échelle et dans la « vraie vie » l’innocuité et l’efficacité du vaccin sont assurées et qu’il n’y a pas d’autres effets indésirables.

 

Quels sont les différents types de vaccin ?

Les vaccins qui ont été développés contre la COVID-19 appartiennent à plusieurs types. En effet il existe deux grands types de vaccins : les vaccins vivants atténués et les vaccins inactivés.

Les vaccins vivants atténués sont constitués de germes (virus, bactérie) vivants qui ont été modifiés afin qu’ils perdent leur pouvoir infectieux en gardant leur capacité à induire une protection chez la personne vaccinée.

Les vaccins inactivés ne contiennent pas d’agents infectieux vivants. Ils peuvent contenir :

  • soit un fragment de l’agent infectieux (sa paroi ou sa toxine), c’est le cas par exemple des vaccins contre l’hépatite B ou le tétanos ;
  • soit la totalité de l’agent infectieux qui est inactivé (vaccin contre la coqueluche);
  • soit une toute petite partie seulement d’un virus, une protéine ou son acide nucléique (son ARN ou son ADN, nouvelle technique utilisée pour certains vaccins contre le SRAS-CoV2 responsable de la COVID-19).

 

Ces vaccins sont-ils sûrs et n’ont-ils pas été faits trop rapidement ?

Après commercialisation, les laboratoires poursuivent la surveillance des volontaires qu’ils ont vaccinés et la pharmacovigilance permettra de suivre l’évolution des effets secondaires, à partir des signalements qui peuvent être réalisés par les professionnels de santé ou par les patients eux-mêmes.

Toutes les phases pour l’élaboration et toutes les procédures de validation sont respectées et plusieurs procédures ont été réalisées en parallèle pour gagner du temps.

 

Pour en savoir plus sur les vaccins et la COVID-19 :

Vaccination info service : https://vaccination-info-service.fr/

Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé : https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/COVID-19-Vaccins/COVID-19-Les-vaccins/(offset)/0

Dossier COVID-19 de Santé Publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus


Pr Odile Kremp et Dr Isabelle Bon 

Autres contenus

Doomscrolling : Mutuelle Mieux-Etre fait le point sur ses effets néfastes
Prévention -

Le Doomscrolling : qu'est-ce que c'est ?

Parlons ensemble de vos besoins en santé et prévoyance